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Pierre-Antoine Parois de Room 204 et son pied-à-terre nantais

dimanche 1er novembre 2009

Chaque week-end, une personnalité nantaise répond au questionnaire de Nantes.Evous. Cette semaine, c’est Pierre-Antoine Parois, de Room 204. Le concert de ce groupe de rock indé a été l’un des temps forts du festival Soy. Le batteur de 27 nous raconte sa relation à Nantes, qui est pour lui un vrai cocon.

Où habites-tu ?
J’habite à Nantes, dans le centre. C’est là que je vis depuis toujours : je suis né ici, j’y ai habité et y vis toujours. 27 ans dans cette ville ! J’ai jamais trop bougé, même si j’ai fait un an à Rennes pour mes études. Pourquoi toujours Nantes ? Simplement, quand on joue dans un groupe, c’est bien que les membres soient dans la même ville. Plus simple pour les répèt’.

Où aimes-tu sortir ?
Dans le centre. Dans les bars, dans les lieux où il y a de la culture. Mais rien de figé au niveau des endroits, ça dépend vraiment des évènements proposés. Je ne suis pas trop le genre de mec à aller dans les bars. Je me déplace là où il y a des bons concerts. Le Floride, le Pôle étudiant, le Fouloir, l’Olympic. J’ai pas de préférences, ça dépend des évènements, et des assos. Il y a Yamoy qui fait des choses intéressantes, et puis Force Béton aussi.

Mais autant de musique, ça doit donner faim. Alors où vas-tu te restaurer ? Des bonnes adresses à conseiller ?
Les Copains d’abord, c’est chouette.Le Coq en Pâte, dans le quartier des Olivettes, aussi. C’est un bar-brasserie, resto de quartier avec une bonne carte. J’y suis allé récemment, et j’ai vraiment trouvé ça sympa.

Tu as des petits coins que tu apprécies à Nantes ?
Hé bien, je ne me balade pas beaucoup, pas spécialement. Quand je suis à Nantes, je me repose, je vois mes amis.

Aucune envie de partir d’ici ?
Non. En tournant, j’ai vu plein de villes très bien. Mais je suis content d’avoir un pied-à-terre. Je tourne beaucoup et Nantes permet de me poser, de voir mes amis, ma famille. Pour le moment, je suis très bien ici.

Et c’est sans doute ce qui t’a fait jouer dans le Festival Soy, organisé par Yamoy. Comment s’est faite la rencontre ?
En fait, Room 204, le groupe, a été créé en 2001 à Nantes, et on a fait pas mal de concerts dans le coin. Ce qui nous a amenés à jouer en 2005 dans ce Festival, on connait assez bien l’orga, certains sont des amis. Donc ça s’est renouvelé.

Que penses-tu de la scène musicale à Nantes ? Particulièrement le rock indé, dont tu fais partie avec Room 204.
Bon, je ne connais pas tout le monde à Nantes. Mais je vois pas mal d’amis qui font des trucs sympas. Il y a des labels très bien, comme Kythibong, d’ailleurs c’est le mien ! J’ai aussi des affinités avec le collectif Effervescence.

Trouves-tu qu’il y a une identité musicale nantaise, sur ton créneau ?
Pas vraiment. Le fait de se cotoyer entre musiciens, il y a forcément une interaction qui se fait. Mais de là à dire qu’il y a une unité, une identité... Dans la musique, ça se ressent pas forcément.

Il y a des groupes dont tu te sens proche ?
Fordamage, en particulier. C’est un bon groupe de rock indé, nous avons joué ensemble jeudi soir.

Des projets à venir pour Room 204 ?
Nous avons enregistré un album en septembre. On pense le sortir fin 2009 début 2010.
A côté, je joue aussi dans Papier-Tigre, et dans les Patriotic Sundays. D’ailleurs, le deuxième album des patriotic sort ce mois-ci. Et avec Papier-Tigre, on fait une tournée en Asie à la fin d’année 2009, entre le Japon et la Chine.